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Sinopse
Chaque semaine, Nova fait le tri pour vous dans les sorties en salles. Sil ny a quun seul film à voir, cest celui-là.
Episódios
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ACID/festival de Cannes : Le chant des femmes
26/05/2023 Duração: 02minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s’est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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ACID/ Cannes : retour au front
26/05/2023 Duração: 03minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s'est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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ACID/ Cannes : C’est la folie !
25/05/2023 Duração: 03minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s'est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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ACID/ festival de Cannes : On veut du rab de poulet !
24/05/2023 Duração: 03minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s'est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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ACID/Festival de Cannes : un gout d’ailleurs
23/05/2023 Duração: 03minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s'est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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ACID / Festival de Cannes : Laissez-moi /Jeanne Du Barry
19/05/2023 Duração: 03minAlex Masson, notre journaliste cinéma, s'est rendu au Festival de Cannes pour vous dénicher le meilleur de la sélection indé sur laquelle l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) braque son objectif.
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FESTIVAL DE CANNES 2023
16/05/2023 Duração: 03minOn y est, le grand rituel annuel du cinéma mondial démarre ce soir. Cannes, c'est reparti comme en 40. Quoique, vu la singularité de cette édition, il faudra peut-être revoir la chronologie de cette expression, pour un « c'est reparti comme en 68 », année restée dans les annales comme celle où le festival s'est arrêté en plein envol, rattrapée par les fameux évènements de mai. L'un des invités les plus marquants du cru 2023 risquant bien d'être le réel. Il s'invite rarement dans un festival qui n'aime d'ailleurs pas qu'il lui vole la vedette. La dernière fois, c'était en 2011 avec l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, improbable parasite des festivités, qui éclipsa les sunlights usuellement braqués sur le fameux tapis rouge. Si ça arrive cette année, on sera sans doute moins surpris, le climat social étant plus que tendu depuis quelques mois. D'ailleurs, pour éviter que l'hymne usuel du festival, extrait du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, ne devienne la farandole des casseroles, les autorités ont fait
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SAKRA, LA LEGENDE DES DEMI-DIEUX de Donnie Yen
10/05/2023 Duração: 03minCertaines stars vieillissent mal. Pas forcément de manière volontaire. Le cas des très grands noms du cinéma hong-kongais en est assez symptomatique. Depuis la rétrocession de l'ex-colonie britannique à la Chine, la plupart ont compris qu'il fallait désormais se tenir à carreau et en rien faire ni dire qui ne déplaise au régime de Xi Jinping, sous peine de voir une censure qui veille au grain trapper les films, voire les carrières, en étant mis physiquement au placard ou totalement effacée d'Internet, comme certaines actrices chinoises ont pu en faire les frais. Certaines légendes ont donc fini par retourner leur veste encore plus rapidement que leurs coups de pieds, probablement plus pour pouvoir continuer à tourner que par conviction. C'est risqué dans le cas d'un Jackie Chan, devenu porte-voix de la propagande officielle au point d'avoir intégré en tant que conseiller le parti communiste chinois, mais désormais renié par ses fans hongkongais. Ça peut être payant, comme pour Donnie Yen, lui aussi devenue ma
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UN AN UNE NUIT d’Isaki Lacuesta
03/05/2023 Duração: 02minPour un cinéma réputé comme ayant du mal à s'inspirer de l'histoire récente, la production française se sera bien rattrapé en ce qui concerne l'attentat du Bataclan. Depuis l'automne dernier, se seront succédés une demie-douzaine de films, de Revoir Paris à Novembre revenant sur ce traumatisme. Petit paradoxe temporel, Un an, une nuit, les aura structurellement précédé mais n'arrive sur les écrans qu'en dernier, même s'il a été présenté au festival de Berlin en 2022. Cette faille dans l'espace-temps va plutôt bien au film d'Isaki Lacuesta, qui en fait plus qu'un récit de l'évènement sa matière. Soit le parcours, raconté autant par l'avant, le pendant et l'après attentat, d'un couple. Mais aussi par le ressenti d'un cinéaste catalan qui se trouvait quasiment sur place, le soir du 13 novembre 2015. Un an, une nuit fractionne donc cette traversée de l'enfer et plus encore les séquelles psychologiques qu'endurent Ramon et Céline chacun devant faire face à la culpabilité des survivants, les souvenirs de cette nuit
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AMEL & LES FAUVES de Mehdi Hlimi
26/04/2023 Duração: 02minComment ça va le cinéma tunisien ? Amel et les fauves répond à la question avec une belle ambiguïté. Ça va très bien si on se place d'un point de vue technique, le film de Mehdi Hlimi arborant une remarquable forme de polar social. Ça va moins bien si on se penche sur ce qu'il raconte du pays. Une vision trouble, mais avant tout double, quand s'entrecroisent les parcours d'une mère et d'un fils. Elle, ouvrière, lui qui rêve d'être footballeur. Entre les deux, un état des lieux mordant quand cette mère se retrouve en prison suite à une fausse accusation d'adultère, son fils se perdant dans le monde de la nuit, la dope et la prostitution. Amel et les fauves aurait donc tout du mélo familial à faire pleurer dans les chaumières façon Zola de la casbah, mais Hlimi est avant tout animé par une rogne tenace. Celle qui l'autorise à avoir un regard franc, cru sur un Tunis aux airs de fabrique de l'humiliation sociale à tous les niveaux, pratiquée par les dealers comme par les patrons d'entreprises. Le bilan désillusio
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MAD GOD de Phil Tippett
25/04/2023 Duração: 02minPhil Tippett a toujours été un créateur de monde. Sans ce génie des effets visuels et de la stop-motion, les créatures animées de La guerre des étoiles et L'empire contre-attaque, les robots de Robocop ou tant d'autres n'auraient pas eu le même impact dans la pop-culture. Tippett reste dans un monde des effets spéciaux désormais régi par l'image de synthèse, un artisan. La preuve avec un projet très personnel, son propre long métrage, Mad God, qu'il aura peaufiné pendant près de trente ans. Expérimentateur de génie dans la création et la manipulation de marionnettes, héritier incontestable de légendes de ce registre, comme Ray Harryhausen, Tippett ouvre enfin les portes de son propre imaginaire avec un film inclassable. Il n'y a pas vraiment de narration dans Mad God, pérégrinations d'un homme masqué dans un environnement post-apocalyptique, peuplés de divers monstres tous crocs dehors. Une sidérante immersion dans ce qui tient autant des cauchemardesques tableaux d'un Jérôme Bosch que d'une humeur enfantine.
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BLUE JEAN de Georgia Oakley
19/04/2023 Duração: 02minOn ne rappellera jamais assez à quel point le cinéma anglais sait être un formidable porte-voix du social, métamorphoser des chroniques de vie ordinaire en piqûre de rappel politique. Ainsi de Blue Jean, le premier long métrage de Georgia Oakley, ramenant à l'ère Thatcher. En 1988, Miss Maggie s'apprête à faire voter la section 28, une loi interdisant la promotion publique de l'homosexualité. De quoi renforcer la volonté de Jean, une prof de sport, de dissimuler qu'elle est lesbienne. Manque de bol, une des ses élèves en pleine découverte de sa sexualité, va la croiser dans un bar gay, entrainant un cas de conscience chez l'enseignante : continuer à tout mettre sous le tapis ou devenir un modèle pour l'adolescente en faisant son coming out ?Blue Jean va à rebours de la plupart des films LGBTQ en se focalisant sur ce choix à faire qui va tarauder Jean, jusqu'à la faire paniquer à l'idée de sortir de la routine d'une vie sociale mise littéralement au placard, de ne plus devoir faire profil bas pour enfin protes
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LA DERNIERE REINE de Damien Ounouri et Adila Bendimerad
18/04/2023 Duração: 20minLa dernière reine est une première fois. En revenant sur l'histoire de Zaphira, une monarque qui aurait tenu tête au pirate Barberousse dans l'Alger de 1516, Damien Ounouri et Adila Bendimerad ne font pas que ressusciter un cinéma d'aventures populaires à l'ancienne, ils ouvrent une page de cinéma (et d'histoire) qui n'avait pas encore été écrite à l'écran, celle du récit national et médiéval de l'Algérie. Faisant s'embrasser péripéties épiques et regard intime sur les coulisses du pouvoir, La dernière reine, œuvre donc à donner corps (et âme) à une représentation culturelle qui manquait, raviver un imaginaire historique tout en racontant ses persistances dans le présent, via un regard contemporain sur les rapports homme-femme. Une gageure renforcée par une part de mystère autour de Zafira, reine dont on ne sait toujours pas si son existence a été réelle ou mythifiée, le tandem de réalisateurs y reviennent au micro de Nova.
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LOUP & CHIEN de Claudia Varejao
12/04/2023 Duração: 02minLe Portugal c'est aussi une île. Claudia Varejao y tient jusque dans le prologue de Loup & Chien, où il a clairement énoncé que c'est le meilleur type de territoire pour parler d'identités en construction. Donc celles d'Ana et Luis qui n'ont jamais quitté Sao Miguel, petit bout des Açores, endroit paradisiaque, mais perclus d'immuables traditions. Pas l'endroit rêvé donc pour épanouir ou assumer son homosexualité. Pour autant, Loup & Chien n'est pas une histoire de coming out. Varejao cherche plutôt à donner des couleurs à des zones grises, à un entre-deux dont il n'est jamais simple de se dépêtrer. Il est clairement question ici de cohabitation, entre les rituels et la modernité, les urgences de la jeunesse et un environnement en dehors du temps. Jusqu'à ce fond mi-docu renforcé par le passif de la réalisatrice et l'emploi d'acteurs non-professionnels réels habitants de l'île ou ce titre, référence à un poème du 16e siècle, mais révélateur des difficultés très actuelles d'être soi. Voire cette image
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L’ETABLI de Matthias Gokalp
05/04/2023 Duração: 03minIl y a parfois de drôles de coincidences, des résonnances inattendues qui prennent l'ampleur d'un coup de tocsin. Il n'aura échappé à personne que le pays est ces temps-ci à bout. A bout d'une cinquième république qui s'effrite, à bout d'un dialogue de sourds entre classes populaires qui ruminent leur colère et gouvernement qui s'enferme dans une idéologie libérale. Le ton et les barricades montant de concert, l'impression d'avoir été avalé par une machine à remonter le temps qui ramènerait vers la cocotte-minute de Mai 68 se cristallise. 68 c'est l'année ou Robert Linhart, un universitaire se fait engager comme OS dans une usine Citroën pour tenter de ranimer un feu révolutionnaire déjà en train de s'éteindre. Il en tirera dix ans plus tard un livre, L'établi, récit de cette expérience, qui deviendra un manuel du militantisme gauchiste. Dix ans, c'est plus moins le temps qu'il aura fallu à Matthias Gokalp pour en tirer un film. Et paradoxalement celui pour se faire rattraper par une époque où le rapport au t
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MIKE DE LEON, PORTRAIT D’UN CINEASTE PHILIPPIN EN HUIT FILMS
29/03/2023 Duração: 03minMIKE DE LEON : MADE IN PHILIPPINESUne rétrospective (en salles et en Blu-ray) révèle la carrière de Mike De Leon, figure du cinéma philippin, jusque-là passée sous les radars français. À tort quand il apparaît aussi brillant manieur de genres que chroniqueur social. Attention, découverte majeure.
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DE GRANDES ESPERANCES de Sylvain Desclous
22/03/2023 Duração: 02minIl faut avoir les épaules solides pour intituler un film De grandes espérances. Au minimum par la référence au classique éponyme de Dickens. Qui en apparence n'a pas grand-chose à voir avec le nouveau long métrage de Sylvain Desclous, sauf peut-être l'idée de suivre un transfuge de classe. En l'occurrence, une, Madeleine, fille de prolo qui prépare l'ENA, voire a quasiment déjà intégré sa sphère sociale en vivant avec un fils à papa. Un accident qui les implique va bousculer leurs ambitions. À partir d'un principe de thriller psychologique, De grandes espérances vire à une lecture de ce qu'une partie de la classe politique nomme le roman français. Soit une histoire collective, abordée au travers d'une militante qui devient peu Rastignac manipulatrice. Desclous tricotant habilement les ambiguïtés quand la noblesse des idéaux se dissout dans les règles pipées de la conquête du pouvoir. Celui politique, mais aussi celui de l'intime, quand De grandes espérances raconte aussi comment se fomentent les coups bas d'u
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Le temple des oies sauvages, La bête élégante, Les femmes naissent deux fois de Yuzo Kawashima
16/03/2023 Duração: 02minAllez savoir si c'est parce qu'il s'est fait aux antipodes, et a donc longtemps eu du mal à franchir les Océans qui nous en séparent, mais le cinéma japonais reste un terrain à débroussailler, un territoire à explorer, tant certains de ses cinéastes restent inconnus ici. Il y a deux ans, la découverte de l'œuvre de Kinuyo Tanaka réalisatrice faisait décrocher la mâchoire ; elle a tout pour rester déboitée par celle aujourd'hui de Yuzo Kawashima. À domicile, le corpus de celui qui fit la collure entre le cinéma classique des années 50 et la nouvelle vague locale la décennie suivante est adoubé de longue date. Ici, même au compte-gouttes, avec l'apparition en Blu-ray de trois films sur les quarante-sept qu'il a réalisé, cela reste une révélation sidérante. Ne serait-ce qu'en découvrant un réalisateur d'une phénoménale fluidité, franc-tireur capable de naviguer entre les divers grands studios japonais comme entre les registres, signant autant des mélos âpres que des comédies égrillardes.Un réalisateur prolifique
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THE HOST de Bong Joon-Ho
08/03/2023 Duração: 02minDepuis le triomphe, en 2020, de Parasite – entre une palme d'or et une palanquée d'Oscars, le grand public français connaît le nom de Bong Joon-Ho. Ça n'a pas toujours été le cas. À sa sortie en 2006, son troisième long métrage et l'un de ses films les plus ambitieux, The Host, s'est même pris une colossale taule en salles, dégageant très rapidement de nos écrans. Peut-être parce qu'ici, le spectateur lambda n'était pas encore prêt à un cinéma sud-coréen envoyant valdinguer les codes de récit classiques, capable comme ici de fusionner ceux du film de monstre, du film social et du récit d'apprentissage. Croiser les univers de Ken Loach et Godzilla était probablement encore un peu too much pour les regards occidentaux, ou donnait simplement un film pas simple à marketer, encore moins quand sous l'apparence d'un blockbuster se nichait un fond engagé. Dix-sept ans plus tard, la culture globalisée a mondialisé celle sud-coréenne, de l'appétit pour le Kimchi à celui pour la K-Pop. Un contexte bien plus favorable à
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L’INCROYABLE ALLIGATOR de Lewis Teague
01/03/2023 Duração: 03minÀ voir les sorties en salles cette semaine, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Une bestiole sacrément affamée va cependant sauver cette chronique tout en ramenant à une période de cinéma américain plus folle qu'on le pense. Il faut se souvenir des années 80 comme un nouvel âge d'or pour les séries B quand cette décennie aura aligné les films aux pitchs les plus saugrenus, exploitant les moindres tendances sociétales ou faits divers. Ainsi L'Incroyable alligator s'est inspiré d'une mode éphémère qui transforma les animaux exotiques en domestiques, voyant débarquer dans des foyers urbains des araignées, serpents et autres bébés crocodiles. La plupart finissant balancés vivants aux toilettes, une fois que les marmots ne les trouvaient plus si mignons que ça. Il en naquit une légende urbaine selon laquelle, un alligator aurait survécu dans les égouts de New York, pour y grandir et commencer à boulotter les chiens errants puis les humains. De quoi faire les affaires de producteurs mercantiles qui y